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Messe d’action de grâce
des 180 ans du collège Notre-Dame à Bayonne
19 juin 2014
1834-2014 : 180 ans que l’établissement scolaire qui porte aujourd’hui le nom de collège Notre-Dame éduque, instruit, évangélise à deux pas de cette superbe cathédrale qui nous accueille aujourd’hui. En 180 ans le public a bien changé, la société aussi. Certains diront que c’est moins bien maintenant, d’autres que c’est mieux… Laissons dire. Les Filles de la Croix sont parties, les laïcs leur ont succédé. La tutelle a changé, la chapelle aussi. Ce qui n’a pas changé en tout cas, c’est la confiance que les familles portent à notre petit collège, c’est aussi, depuis plus de 70 ans, l’animation sur la place Montaut rythmée par la cloche qui sonne désormais toute seule, toujours aux mêmes heures, pour rappeler à chacun qu’il y a un temps pour tout.
180 ans après, le temps est venu de rendre grâce tous ensemble au Seigneur pour son aide précieuse. Je n’oublie pas le St-Esprit que mon prédécesseur priait tant, et surtout pas la Vierge Marie qui nous accompagne à chaque instant. Merci, Marie, toi Notre-Dame, pour ta protection très spéciale. Et pardon d’insister parfois très lourdement auprès de toi.
Merci à vous tous, et je ne nommerai personne tellement j’ai peur d’oublier des noms. Merci à vous tous pour ce que vous avez fait à Notre-Dame et pour Notre-Dame. Soyez certains que ce que vous avez semé a été récolté ou le sera, vous l’avez peut-être déjà constaté ou alors vous n’en verrez peut-être jamais les fruits, car on ne voit pas tout…
Et vous, les élèves, merci pour ce que vous êtes !
Pour reprendre une expression d’un homme célèbre, « j’ai un rêve » : que ce collège reste toujours une petite lumière dans Bayonne. Une petite lumière qui éclaire, qui réchauffe, qui montre le chemin, une petite lumière qui ne s’éteint jamais.
Merci à tous.
Pascal LANDART
Poésie gagnante du concours des 180 ans du collège
Ne pas parler de Notre-Dame
Serait pour moi un vilain drame !
Pire qu’oublier mes belles leçons,
Qu’oublier les professeurs et leurs noms,
Leurs enseignements si bibliques
Et leurs positives critiques.
J’en viens à parler de Notre-Dame ;
Vite, vite, avant qu’il n’y ait d’âmes
Qui s’échappent de ces quelques murs
Que j’ai appréciés, sans clôture,
A la sortie de ma tendre enfance
Qui n’était pas pleine d’innocence.
J’aimerai toujours les murs beiges
De ce magnifique collège !
Renaud LAFFOURCADE (3e)
19 juin 2014