Francisco Forgione était un moine italien dans l’ordre des Capucins. Il était né le 25 mai 1887 à Pietrelcina, non loin de Naples. Il a passé sa vie au monastère de San Giovanni Rotondo. Il avait la particularité d'avoir " expérimenté " quasiment tous les phénomènes miraculeux racontés dans les plus merveilleuses histoires de saints. Or les faits en cause sont contemporains, certains ont été constatés par des centaines de personnes et de nombreux athées se sont convertis brutalement devant l'évidence de ce qu'ils constataient.
On fête Saint Pio de Pietrelcina 23 septembre.
Quelles étaient donc les performances de ce prêtre hors du commun nommé Padre Pio ?
Il a la vocation dès son plus jeune âge. A 5 ans, il voit le Christ dans l'église de son village qui lui dit qu'il l'a appelé et qu'il le veut pour lui.
Toute sa vie, le démon le torture physiquement et l'empêche souvent de dormir.
Le
Le 20 septembre 1918, il reçoit les stigmates de la passion du Christ, ce qui lui vaut des douleurs permanentes et des difficultés à marcher ; la plaie du côté saigne au point de remplir une tasse de sang par jour. La plaie ne présente jamais d'inflammation, elle est nettement ouverte. Les stigmates des mains et des pieds sont recouverts d'une mince peau qui obture le vide de l'emplacement des clous de la crucifixion ; ce vide est nettement perceptible quand on touche la main. Parfois, le sang autour des stigmates de Padre Pio dégage un agréable parfum, « comme un mélange de violettes et des roses ». Dans l'Histoire, l'Eglise s'est prononcée de manière explicite en faveur de deux stigmatisés : saint François d'Assise et sainte Catherine de Sienne. Ce qui ne veut bien évidemment pas dire que les autres stigmatisés sont des faux stigmatisés. De 1923 à 1933, le Vatican interdit à Padre Pio tout contact avec les fidèles, curieux de voir ses stigmates, il reste donc dans sa cellule avec la prière pour seul réconfort. Ses stigmates resteront durant 50 ans, elles disparaîtront juste avant sa mort.
Il lit à livre ouvert dans leur cœur des personnes qui viennent se confesser à lui. Il leur rappelle tel événement caché de leur vie ou bien refuse la communion à quelqu'un qui, parmi la foule, n'est pas en règle avec sa conscience. Il passe de très nombreuses heures par jour à confesser dans de nombreuses langues qu’il n’a jamais apprises. De 1918 à 1923, Padre Pio confesse de quinze à dix-neuf heures par jour. Dans les années 1940 et 1950, il confesse généralement un peu moins que cela, mais toujours de cinq à huit heures par jour. Ses confessions durent dans les trois minutes. Tant de gens veulent se confesser devant lui, qu’ils doivent généralement attendre leur tour pendant deux ou trois semaines. Le nombre de personnes devient si important qu'il est nécessaire, à partir de janvier 1950, d'ouvrir un bureau pour distribuer des tickets numérotés. Il est également interdit de se rendre à la confession de Padre Pio plus d'une fois tous les huit jours. Il aurait confessé environ cinq millions de fois, mais n'a pas donné l'absolution quand les gens ne regrettaient pas leurs fautes.
Pendant la célébration de la messe, qui dure parfois trois heures, son visage exprime une émotion d'un autre monde. Il verse souvent des flots de larmes ou transpire à grosses gouttes malgré le froid. Il ne dit pas la messe, il la vit. Vingt millions de personnes ont assisté à ses messes.
Les bouleversements spirituels qu'il provoque journellement chez ses visiteurs s'accompagnent parfois de guérisons miraculeuses de paralysies, tuberculoses, fractures, broncho-pneumonies, méningites, cécités et cancers, dont il attribue toujours l'action à Jésus ou Marie. Par ailleurs, de nombreuses personnes déclarent s'être converties à la suite d'une rencontre avec lui. Ce fut le cas d'un médecin athée qui niait vigoureusement les pouvoirs du père : atteint d'un cancer au dernier stade, il finit par accepter la visite du père Pio qui provoqua sa guérison et le transforma en excellent chrétien.
Il peut se trouver à deux endroits en même temps, c'est le phénomène de bilocation.
Ainsi un général italien, Cadorna, sur le point de se suicider vit apparaître un moine qu'il n'avait jamais vu et arrêta son geste. Plus tard, ayant appris l'existence du père Pio, il se rendit au monastère et reconnut en lui ce moine qui l'avait sorti du désespoir : le père lui sourit et lui dit : " Vous l’avez échappé belle ! " En fait, il arrive que, pendant ses confessions, il s'arrête subitement comme " absent " pour reprendre le cours de son entretien de longues minutes plus tard. Pour autant que l'extrême discrétion du père Pio permette de le savoir, il est très conscient de ses " déplacements " et sait parfaitement où il va. Bien qu'il ne quittait presque jamais son monastère, un évêque a vu Padre Pio à la béatification de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus le 29 avril 1923 à Rome. Padre Pio a été également aperçu devant le tombeau du pape saint Pie X à Rome.
Il prie énormément. Il lui arrive de prier 36 fois le chapelet par jour… Padre Pio dit un jour : « Ce qui manque à l’humanité aujourd’hui, c’est la prière. Nous cherchons Dieu dans les livres, mais c’est dans la prière que nous Le trouvons. La prière est la clé qui ouvre le coeur de Dieu. »
Il contribue fortement à la construction de la Casa Sollievo della Sofferenza (Maison du soulagement de la souffrance), un grand hôpital de mille lits qui s'élève près du couvent de San Giovanni Rotondo.
Le Padre Pio est mort le 23 septembre 1968. Son couvent a tenu un registre de tous les faits miraculeux dont ont témoigné des dizaines de pélerins.
Le 16 juin 2002, il est canonisé par le pape Jean-Paul II.
A la suite de la canonisation de Padre Pio, une procédure de reconnaissance officielle des stigmates par l'Eglise a débuté. De nombreux médecins, croyants ou non, ont examiné ce phénomène et n'y ont trouvé aucune explication ni ressemblance avec quelque autre fait médical.
D'après http://www.1000questions.net/fr/padrepio/ http://saint.padre.pio.free.fr/stigmatisation.htm https://fr.wikipedia.org/wiki/Transverb%C3%A9ration http://la-foi.fr/pdf/Padre_Pio.pdf